148 x 105 mm de bonheur
Je sais pas vous, mais moi, pendant le Grand Confinement, j’ai une très nette tendance à revenir à mes petites marottes. L’une d’entre elles, peut-être la plus ancienne, c’est LES CARTES POSTALES. Je ne me rappelle pas où, pourquoi et quand j’ai attrapé ce virus…mais ça fait déjà bien longtemps et je ne m’en suis jamais remise !
Les cartes postales sont très poétiques ; aucune comparaison avec un courriel ou un texto ! Elles sont plus aventureuses aussi : ces petites messagères ont dû faire de nombreux kilomètres avant d’arriver jusqu’à nous ; elles ont croisé beaucoup de monde et bien des paysages . Tout ça me fait rêver. Comme actuellement petites et grandes balades sont un rien compromises, ça tombe plutôt bien !
Bien sûr, je ne puis vous dévoiler toutes mes merveilles cartonnées; j’ai donc pioché 5 « petites veinardes » au hasard. Par ailleurs, je suis restée en France : pas la peine non plus de tenter le diable… Qui sait, lorsque Le Grand Déconfinement sera venu, peut-être que ces destinations vous inspirerons …
Le canal de l’Ourcq
Une carte postale de Josette et Mimi
Nos amis ont habité un bon moment à Villeparisis, en Seine-et-Marne. Leur petit pavillon de banlieue n’était pas situé très loin du canal de l’Ourcq. Je crois me souvenir d’une sympathique balade en barque dans les années 80. A cette époque, il y avait encore quelques guinguettes ! D’ailleurs, savez-vous que l’ appellation de ces estaminets vient du nom d’un petit vin local nommé « Guinguet » ? La culture des vignes sur les coteaux alentour, permettait alors la production de cette sympathique piquette …
Le Perche
Une carte postale d’Yvonne.
Dans les années 90, ma soeur ainée s’est installée dans le département de l’Orne. Une de ses amie d’enfance ayant été séduite par ce coin de Normandie, elle décida un jour de déménager dans le même secteur, et se fixa à « Dame-Marie ». C’est joli comme nom de village, vous ne trouvez pas ? Enfin, peut-être pas pour tout le monde. Raymond (mon beau-frère ) n’avait pas l’air très enthousiasmé par cette nouvelle vie ! Cependant, comme dans la chanson de Jacques Brel, je crois qu’à l’époque, il n’a pas vraiment eu voix au chapître…
Mais nous nous égarons…Sur cette carte postale nous découvrons le manoir de l’Angenardière, à St-Cyr-la-Rosière (de beaux noms, vraiment !). Je ne sais pas si l’endroit est actuellement ouvert au public… Par contre, quand j’ai rendu visite à Yvonne et Raymond, je me souviens avoir fait de très belles et très accessibles balades. Je me rappelle notamment de forêts magnifiques et de grands étangs, du coté de Bresolettes…
Port Leucate
Une carte postale de Liliane, Félix
et tit Jean-Claude (qu’était très fâché avec l’école…)
Plus jeunes, la soeur et le beau-frère de Canou partaient souvent en vacances avec nous. Cette année là (1989), il faut croire que Port Leucate a eu la préférence sur St Raphaël. La petite famille nous avait écrit…:
» Un petit coucou de vacances. Soleil très chaud, mer bonne.De très nombreuses parties de boules. Mais la fin pointe son nez. A bientôt. Gros bisous de tous les trois. »
En lisant ces mots tout simples, on s’interroge : c’est quoi, le bonheur ? C’est quand qu’on va où ?
Pourquoi tout semble si compliqué à présent?
Les Pyrénées
Une carte postale de Mumu
Sûr, après ma folle escapade avec Paulette, je peux maintenant dire que je connais un peu les Hautes Pyrénées. Auparavant c’était loin d’être le cas. Et poutant quelle région magnifique !
Grande sportive, la Mumu d’alors était partie en randonnée avec son amie Dominique.
Le verso de la carte indique: « Le chemin d’Ossau ». La Mumu de maintenant me précise qu’avec sa copine, elles avaient suivi le GR (78), voie du Piémont vers St Jacques de Compostelle. Sans doute une belle expédition…pour les plus courageux !
L’île de Bréhat
Une carte postale de Sophie
Ah, la Bretagne…
Chère petite nièce comme tu as dû te régaler dans les côtes d’Armor ! En plus, un archipel, en plus un micro-climat, en plus pas de voitures, en plus des peintres, en plus plein de fleurs, bref : Bréhat…
Et connais-tu cette anecdote ? Dans le bourg, le « Café des Pêcheurs » est lié à une tradition connue sous le nom des « décapités de Bréhat ». Au début du XXème siècle, l’établissement, tenu par Mme Guéré, était un cabaret fréquenté par les nombreux artistes qui s’étaient installés sur l’île.
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