L’Amérique !

Enfin presque…

Ce mois-ci, en juillet, mon neveu JP (celui qui a un bateau) devait partir avec des copains pour un «  road trip » (de motards) aux USA. Ca s’est joué de peu, c’est ballot, et jusqu’à la dernière minute, ils y ont cru. Las,  le pays de leurs rêves est resté fermé comme une huitre, aux européens. Voilà, le beau projet   reporté à 2022, du moins si tout va bien sur le front sanitaire…

Ah ! Quand ça veut pas le faire, ça veut pas le faire ! Moi qui rêvais déjà des supers photos que j’allais recevoir ! Sûr, avec Paulette, on aurait suivi l’aventure et je vous en aurais fait profiter… Allez, histoire de fantasmer un peu, je vous dévoile  le programme envisagé. Qui sait, peut-être que ça vous inspirera pour le futur ?

En voiture moto Trinity ! ( une lointaine cousine de Simone…)

road-trip-moto-ouest-americain

L’idée était de partir  de « Colombus » à la frontière du Mexique, pour arriver tranquille (quelques 4 000 km plus tard) à «  Kalispell »  non loin de la frontière Canadienne. Les plus calés d’entre vous (sur les States), auront tout de suite noté qu’il ne s’agit donc pas de suivre la  mythique route 66 qui va d’ouest en est (et réciproquement) ; mais  d’emprunter des pistes  qui se faufilent du sud au nord, sur la ligne de partage des eaux (entre Pacifique et Atlantique).

L’ensemble de cette « modeste balade » devait s’effectuer sur 4 semaines environ, traversant successivement : le Nouveau Mexique, le Colorado, le Wyoming, l’Idaho et le Montana. Coté températures on passait de 35° à 5 °c et l’on tutoyait des sommets à quelque 4000 m d’altitude : ouf !

On taille la route ?

Voyant le désappointement de JP, devant tant d’adversité, je lui suggérais fort à propos :  » Puisque votre  voyage routier américain est pour l’heure impossible, pourquoi ne pas vous rabattre sur cette bonne vieille Nationale 7 ?  »  J’ai dû manquer de conviction car il y a eu comme un blanc au téléphone…

Pourtant, qu’est ce qu’elle est (était ?) chouette notre RN7 ! Et que de souvenirs avec Canou ! D’abord, ce fut au volant de notre petite NSU; un peu plus tard, de notre R16. A l’époque, chaque été, on partait à la mer à St Raphaël. Autant dire que les « Titine » connaissaient la route par cœur !

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Le jeu des 1000 bornes

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A présent, la RN7 n’est  que pointillés… Les autoroutes lui font la pige et le pratique a supplanté le romantique et le bucolique. Ah ! Ces p’tits restos « bord de route » et ces piques-niques improvisés sous les platanes ! Un peu moins bien par contre,  les éternels embouteillages aux abords des villes. Pas folichon non plus, le jeu du tourniquet, en suivant des panneaux « toutes directions » quelque peu contradictoires…

Quand nous avions pas mal roulé, il y avait bien sûr les stations- service où l’on nous proposait gentiment de nous nettoyer le pare-brise constellé d’insectes ( et oui, à l’époque il y en avait encore…). Parfois aussi, on nous « offrait » des porte-clés, des disques, des bouquins ou des bouées pour les gamins. Ah, les cadeaux pétroliers Esso, Shell ou Fina : comme ils ont égayé nos plages et comme nous étions collectivement inconscients !

Et maintenant ma p’tit Lisette ?

Et bien vous allez faire risette : la RN7 existe toujours ! Certes, un peu facétieuse, elle a changé de nom et se mérite, mais, à n’en pas douter,  vous la retrouverez. Pour cela, n’hésitez pas à consulter les vieilles cartes papier ( si, si..) ou à prendre conseil auprès de vos Grand-Pères.

Enfin, pour les « zaventuriers » totalement mordus, accros et tout et tout ; la charmante bourgade de Lapalisse, dans l’Allier ;  propose de (re)vivre des instants inoubliables avec LE GRAND EMBOUTEILLAGE. Oui, vous avez bien lu : l’idée consiste à s’entasser sur la route « comme au bon vieux temps ». Cette année la 8 ème édition aura lieu en octobre. Préparez vos vieilles autos et vos costumes vintages. Convoquez vos plus beaux souvenirs et venez  rejouer « la grande comédie de la route des vacances ». Manquera peut-être un peu la chaleur car (j’oubliais de vous dire) la clim n’existant pas ; on étouffait tous joyeusement… et on en redemandait !

A mythique parcours, mythique chanson : je ne peux tout de même pas vous laisser partir comme ça…

                                                                                     ET BON BAISERS DE GINETTE !

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