Gros Minet et Titi

Gros Minet et Titi

Cha ché une aventurière !

Il est  grand temps que je  vous présente mon « Gros minet » à moi… qui est une petite chatte de 6 ans nommée Sidonie et beaucoup plus souvent «  Sido  » . Ma greffière chérie porte en toutes circonstances son  drôle de petit  masque noir: de fait, j’aurais tout aussi bien pu l’appeler Fantomette, ce qui aurait beaucoup plu à Murielle! (quelques explication en page Ginette)

On parle de moi ?

chat noir et blanc

On parle de moi ?

Comme vous pouvez en juger par vous-même, Sido n’a rien d’une   » serial killeuse »…

Elle pète la forme et, comme toute bonne minette qui se respecte, elle aime beaucoup « jouer » avec les autres animaux de nos campagnes. C’est ainsi que musaraignes, souris et autres mulots partagent sa cour de récré. Pour les zozios c’est un peu plus compliqué car ils restent assez distants : c’est toujours elle qui doit faire l’effort de grimper jusqu’à eux !

Y a qué que chose qui cloche 

Vous l’aurez compris, et même si on peut sourire : Sido est une charmante mais redoutable prédatrice ! (comme pratiquement tous les chats).

Mais, me direz-vous, pourquoi nous exposer zici la chose ? Et bien  c’est à cause de Françoise, ma voisine. Cette dernière a également une chatte (rousse) qu’elle appelle Kiki ; jusque là, ça va à peu près. Là où ça devient moins drôle, c’est qu’elle a décidé qu’ en 2020, kiki porterait  une clochette nuits et jours ! Peut-être l’effet « jingle bells »  de fin d’année ?

Le génocide des petits oiseaux lui  étant insoutenable, elle a par ailleurs ( la louable intention ! ) offert la même identique affreuse chose à Sido. « Pour commencer à l’habituer » m’a-t-elle dit sournoisement : autant vous dire que ma minette a pris ses pattes à son cou : pas question de devenir sourde ou sonnée !

La théorie du complot 

Tout ça me laisse rêveuse…

Il y a beaucoup trop de chats en France. Il y a trop peu d’oiseaux et trop peu d’insectes ; trop peu de batraciens aussi. Par contre il y a beaucoup de pesticides. Beaucoup d’avions  et beaucoup de voitures… que percutent -en nombre- les oiseaux rêveurs, les insectes distraits et…les chats maladroits (enfin, pour les avions c’est plus rare). Du même temps que l’on met des cloches aux chats méchants, on  les retire aux vaches incompétentes car elles feraient trop de bruit mais plus assez de lait…

Bref c’est le grand bazar sur cette terre ! Et tous ces animaux n’en font vraiment qu’à leur tête !

Pour l’amour d’un piaf

A propos de bonne volonté, je veux bien essayer de  faire un geste pour les gentils « zoziaux ».  C’est vrai, sont tout de même mignonnes, ces petites bêtes là ! Et puis, elles n’ont pas de bien grandes griffes contre le monde hostile…

Donc, trêve de paroles, des actes ! 

Dès le joli mois de mai, et jusque fin d’été , je dois décider Sido (!?) à porter une jolie collerette multicolore. Glissée autour d’un collier élastique, ça devrait faire du meilleur effet, ce sans trop la gêner. Le système est semble-t-il assez efficace. Par contre…

heureusement que le ridicule ne tue pas: je connais quelques  tits piafs et autres Mickey  de nos campagnes , qui vont se  tordre de rire à l’approche de  Minette arborant son  » Birdsafe ».  Ca doit vouloir dire « collier pour chat » en anglais…

LA MORALE DE L’HISTOIRE:

Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde ; on a souvent besoin d’un plus petit que soi .

                                                                                                                                                                   Jean de la Fontaine.

                                                                                Sidonie va devoir méditer sur tout ça…

Noël en Roumanie

Noël en Roumanie

« Craciun Félicit »

comme disent nos amis roumains !

 

Noël en Roumanie est vraiment une belle aventure !

Il y a quelques années de cela, Diana, une jeune étudiante roumaine, avait résidé chez moi , durant  quelques temps, en colocation. Nous avions gardé contact, et pour  Noël, elle m’a gentiment invitée dans sa famille qui habite à Radauti, dans la magnifique région de  Bucovine.

C’est donc sa tante Luiza et son oncle Gabriel qui nous ont chaleureusement reçues. Sur la photo ci-dessus la jeune femme pose avec sa fille Ana, à la sortie de la messe du 25 décembre. Pour la circonstance elle porte le costume traditionnel de fêtes, mais bien sur, ce n’est pas sa tenue habituelle…

Mes cartes postales virtuelles

d’un Noël en Roumanie

Autour du sapin

                                   Ainsi, à la décoration, nous retrouvons Diana (à droite sur la photo) et sa cousine Ana : j’espère que vous suivez toujours !

Andréi, le petit frère (d’Ana…) , est parti chanter avec les autres enfants de son âge. En effet, chaque 24 décembre au soir, les petits choristes improvisés, se présentent de portes en portes et entonnent des chants de Noël. Pour récompense, ils reçoivent quelques sous et surtout force friandises : pour rien au monde Andrei ne voudrait rater ça !

Cuisine de tradition

C’est donc Luiza qui a cuisiné durant toute la journée du 24 décembre. Nous apercevons le « tchorba » qui est  réalisé avec des boulettes de viande. Le « sarmale » à base de feuilles de choucroute. Du poisson, bien sur, et puis aussi la »mamaliga » sorte de polenta. Coté sucrerie il y a, entre autres,  le « cozonac « qui est une brioche qui ressemble beaucoup au panettone.

Toutes ces agapes sont disposées sur la table en attendant la sanctification du pope. Nous ne les dégusterons que le lendemain midi !

Joyaux orthodoxes

Je n’apprendrai bien sûr à personne qu’il y a de magnifiques monastères en Roumanie.
Nous avons visité celui de Dragomirna. Ce nom veut dire » amour et paix » : tout un programme ! Caché derrière d’immenses remparts, il ne présente pas de peintures extérieures. C’est mon petit (!) préféré à moi. Véritable bijou de facture médiévale, il est tout en sobriété. Son architecture élancée et sa pierre de dentelle laissent deviner une influence orientale. Situé sur un site bucolique bordé d’un petit lac, il est  classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dans un autre style mais tout aussi splendides, les nombreux monastères de Roumanie édifiés aux XV et XVI èmes siècles, présentent des fresques extérieures aux couleurs flamboyantes. Ces peintures merveilleuses célèbrent le plus pur style orthodoxe !

Je me demande combien de temps il fallait pour achever  de telles oeuvres…

Un symbole haut… en couleurs

                    Sinon, en Roumanie, on rencontre également beaucoup d’ oeufs peints. La période de Pâques aurait été préférable pour aborder ce sujet mais je  ne suis pas assez patiente pour attendre !

Dans ce pays, la décoration des oeufs est un art populaire majeur. Ces symboles païens de la renaissance de la nature, sont ornés de motifs géométriques ou floraux d’une grande finesse d’exécution. La diversité des techniques, mises en oeuvre pour les peindre, est vraiment surprenante.

Dans le rôle de l’oeuf géant, sur la photo,  nous vous présentons un monument de fibre de verre qui mesure plus de 7 mètres de haut et qui est situé à l’extérieur de la ville de Suceava.

Diana, son oncle et son frère posent fièrement devant le mastodonte multicolore qui a été créé en 2009.

Des ours et des hommes, au coeur de l’hiver

                     Autre réminiscence d’une culture païenne encore vivace : « danse avec les ours » est une réalité en Roumanie. Exécuté au coeur de l’hiver, ce rituel est censé éloigner les mauvais esprits. Et pendant ce temps « Messire Ursus » dort tranquillement du sommeil du juste !

L’ours brun est craint et vénéré dans toute la Roumanie. La population de ces animaux  est une des plus nombreuses d’Europe.

Sur la photo, les pelures sont encore à terre mais elles ne vont pas tarder à s’agiter !

Ce n’est qu’un au revoir !

Et nous voici arrivées à la case retour. Fait plutôt  frisquet à Bucarest, en cette fin d’année ! Les petites mignonnes de la vitrines sont vraiment pas frileuses …

Allez, en route pour 2020 et de nouvelles aventures !

Et bons baisers de Ginette !